top of page
ULM Autogire MTO
ULM Autogire Calidus

L'ULM Autogire

Inventé en 1923 par l'Espagnol Juan de La Cierva qui l'a appelé "autogiro" il a rapidement été supplanté par l'hélicoptère.

Il a été remis au gout du jour, mais très confidentiellement, dans les années 50 par Igor Bensen. Seul un groupe de passionnés utilisaient ces engins pour le loisir. Progrès techniques et technologiques associés à l'utilisation de matériaux modernes ont permis une démocratisation de son utilisation par l'amélioration de la qualité de pilotage et surtout une plus grande fiabilité.

Ces appareils sont réputés très stables et sûr à condition, et cela va de soi, que leur pilotage demeure confiné dans les domaines de vols préconisés.

Depuis quelques années, les autogires sont en plein essor. Notre club en compte 2 pour la formation et 4 qui sont la propriété de certains de nos membres passionnés.

​Présentation d'un autogire

Un autogyre est un aéronef qui s’apparente visuellement à un hélicoptère. Cet appareil est généralement constitué d’une hélice procurant la vitesse horizontale, cette dernière étant généralement située à l’arrière de l’appareil, et d’un rotor sur l’axe horizontal assurant sa sustentation. La direction est assurée par une dérive située à l’arrière de l’appareil. Le rotor possède des libertés de mouvement pour assurer le fonctionnement de l'appareil.

Pour décoller, le rotor peut être pré-lancé par le moteur relié à l’hélice, grâce à un système d’embrayage. Lorsque le rotor a atteint une vitesse suffisamment importante, le pré-lanceur est débrayé et le rotor se met alors en auto rotation uniquement mu par la translation horizontale de l’autogire.

Les différentes conceptions d’autogires vont des simples engins monoplace, au prototype militaire pouvant transporter une charge importante. Ils sont surtout utilisés pour l’observation et le loisir.

Mécanique du vol des autogires

Il y a trois parties importantes à considérer sur un autogire : le rotor qui génère la portance, le chariot qui contient quasiment toute la masse de la machine et le centre de gravité, l’hélice qui engendre la poussée de l’appareil. Lors du vol à altitude fixe, le rotor a un angle d’incidence positif constant qui lui permet d’évoluer sans perdre d’altitude.

L’autogire en montée

Pour monter il suffit de faire basculer la tête du rotor vers l’arrière. Le phénomène de précession gyroscopique abaisse l’arrière du rotor et augmente ainsi son angle d’incidence. La seconde solution consiste à augmenter la vitesse de rotation du rotor à incidence constante.

L’autogire en descente

Pour descendre il suffit de basculer la tête du rotor vers l’avant. Le même phénomène de précession gyroscopique monte l’arrière du rotor, son angle d’incidence baisse tout en restant positif. On peut aussi abaisser la vitesse du rotor à même incidence.

L’autogire en auto-rotation

Pour le vol en descente sans propulsion, (par exemple, lorsque le moteur est défaillant), on incline fortement le rotor vers l’avant pour obtenir un angle d’incidence proche de celui utilisés en descente. Une traction T est générée qui entretient la vitesse de l’appareil.

L’autogire en virage

Pour virer, il faut agir sur la dérive dans le sens voulu. De plus il est nécessaire de pencher le rotor dans le même sens que la dérive. Deux nouvelles forces apparaissent, Fv la force du virage et Fc la force centrifuge. Il en résulte une inclinaison de l’appareil.

bottom of page